Episode 4 : détection ou imagination ?

Aurore se plonge à corps perdu dans le boulot, dans l’espoir d’y noyer ses inquiétudes. Et, si possible, de faire reconnaître la qualité de son travail par sa cheffe. Son job, bien que source n°1 de stress au quotidien, reste sa seule référence dans la vie. Qu’a-t-elle réussi après tout ? Certainement pas sa vie sentimentale puisque c’est une célibataire endurcie depuis très longtemps. Des amis ? Elle n’en a pas beaucoup et ses voyages à l’international se comptent sur les doigts d’une main en enlevant quelques doigts. Elle a consacré toute sa vie à son travail. Pour quel résultat ? Peu de reconnaissance. Peu d’épanouissement. Peu de perspectives d’avenir. 

 

En sortant du travail ce soir-là, Aurore n’a qu’une idée en tête : s’allonger sur son canapé devant sa série cocooning. Elle sait que cette fuite en avant n’est pas une solution. Pourtant cette série qu'elle aime est souvent un refuge. Comme un monde parallèle dans lequel elle court se blottir lorsque le “vrai” monde devient trop douloureux. 

 

Sur le chemin du retour vers son domicile, elle hésite à appeler Sam, son collègue lui ayant laissé un message vocal dans l’après-midi. Plongée qu’elle était dans son travail, elle ne l’a même pas remarqué. Elle a peur d’écouter ce message, s’imaginant déjà son collègue lui annoncer que dorénavant leurs échanges resteront strictement professionnels. 

Le cœur lourd et battant la chamade, elle appuie sur le bouton lecture. Elle n’en revient pas : son collègue lui explique pourquoi il n’a pas réussi à se rendre disponible ce midi. Et ça n’a rien à voir avec elle ! Il s’excuse également de ne pas l’avoir prévenue. Quel soulagement : il ne lui en veut pas ! Aurore, qui a passé l’après-midi en apnée, peut enfin à nouveau respirer. 

 

Soudain elle se sent bien plus légère. Le sourire aux lèvres, elle savoure avec encore plus d’intensité les prémices du printemps sur le chemin du retour. Elle prend le temps de sentir les fleurs, d’écouter les oiseaux, d’admirer les dessins formés par les rayons du soleil qui commencent à jouer à cache cache avec les hauts immeubles de la ville. En l’espace d’un instant elle en oublie tous ses soucis. Ce qui lui fait un bien fou. Ce sont ces petits moments passés dans la nature qui lui permettent de recharger ses batteries. 

 

Alors, Aurore, apaisée, s’attarde dans le parc, s’assoit sur un banc et laisse aller ses pensées. Décidément, elle a tendance à tout dramatiser. Elle a ce pouvoir de transformer un petit cailloux en une grosse montagne. Plutôt une malédiction en fait. Pourtant sur le moment ça lui paraît si grave, si inquiétant, si oppressant. Difficile de ne pas s’imaginer le scénario catastrophe lorsque les signes sont là, bien présents ! Finalement sa fonction de détection se transforme bien souvent en fonction d’imagination. Et croyez-moi son imagination est très fertile ! 

 

Embarquée dans son introspection, Aurore repense aux paroles de son amie : Tu penses avoir besoin de mon avis mais c’est faux car tu as les réponses en toi ! J’ai confiance en ton jugement, tu as besoin toi aussi de te faire plus confiance. Et si Anna avait raison ? Et si elle essayait simplement de l’aider ? 

Aussitôt elle se remet à culpabiliser de sa réaction de la veille. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle se vexe et se renferme comme une huitre alors qu’elle connaît toute la bonté de son amie ? 

Instantanément sa colère se transforme en honte. Honte d’être aussi fragile, de ne pas être normale, d’être un poids pour Anna. Pourquoi son amie reste-elle à ses côtés ? Qu’est-ce qu’elle lui trouve ? 

 

Fin (ou pas!)

Aurore ne s’aime pas suffisamment donc elle doute automatiquement que les autres puissent l’aimer. Elle croit alors détecter des signes de rejet qu’elle est simplement en train de s’imaginer. Comme elle ne sait pas vraiment qui elle est, elle laisse les autres la définir. Quand on va dans son sens elle se sent rassurée. À l'inverse, elle pense que celui qui n’est pas d’accord avec elle (ou n’agit pas comme elle aimerait) ne l’aime pas. Ce qui vient confirmer sa croyance (et plus profonde crainte) qu’elle n’est pas à la hauteur. 

 

J’ai croisé la route de tellement de personnes très sensibles qui ne se connaissaient pas suffisamment. Tellement de personnes merveilleuses qui ne voyaient pas qu’elles ont ce trésor en elles. Tellement de belles âmes sur la défensive parce qu’elles attendaient que le monde autour d’elles leur apporte ce qu’elles étaient incapables de s’apporter à elles-mêmes : une bienveillance, une acceptation et un amour inconditionnels. 

 

Tant qu’on est son pire bourreau, alors on se condamne à souffrir et à faire souffrir. 

Tant qu’on n’a pas une bonne estime de soi alors on se condamne à être son pire bourreau. 

Tant qu’on ne se connaît pas suffisamment alors on se condamne à avoir une mauvaise estime de soi.

 

Que dirais-tu de venir avec moi découvrir ce trésor qui sommeille en toi et n’attend que ta permission pour briller ? Que dirais-tu de te reconnecter à toi-même pour enfin faire la paix avec toi ? Ça se passe dans l’offre découverte Connaissance de soi. 

Pendant 2 semaines je suis à tes côtés pour te guider pas à pas, en douceur.

Pour ne plus jamais laisser les autres te définir. 

Pour ne plus te sentir menacé par les paroles de quiconque.

Pour ne plus te torturer à cause de ce qu’on pourrait penser de toi.

Prêt(e) pour cette aventure ?